Composé de 80 communes, le territoire d’actions de l’association regroupe l’Isère Rhodanienne à l’ouest, le Pays Viennois au centre et le Pays St Jeannais à l’est.
Au sein de ce territoire, une mosaïque de milieux et d’habitats est présente. Concentrons-nous sur quelques sites naturels particuliers pour en découvrir les richesses !
Les Espaces Naturels Sensibles
Un espace naturel sensible est un site remarquable en terme de patrimoine naturel (faune, flore et paysage), par la richesse et la rareté des espèces qu’il abrite.
Il est fragile, menacé et/ou rendu vulnérable en raison de différentes pressions (pression urbaine, évolution du paysage, déprise agricole, intensification des cultures…) et doit de ce fait être préservé. Chaque ENS bénéficie d’un suivi scientifique et fait l’objet de mesures de conservation et de gestion. Il constitue un lieu exemplaire de découverte des richesses naturelles. Le département est compétent pour élaborer et mettre en œuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles.
L’implication de l’association dans cette politique du Conseil général de l’Isère a commencé au début des années 2000 et s’est intensifiée depuis 2011 par la convention qui engage nos structures. Depuis 2013, et dans le cadre de sa nouvelle convention, le Conseil général de l’Isère a confié à Nature Vivante la possibilité de réaliser les diagnostics préalables aux classements de nouveaux sites en Espace Naturels Sensibles demandés par les communes. Nature Vivante est à l’origine de la création de nombreux sites par nos propositions, nos actions de connaissance et de sensibilisation auprès des communes et du Conseil général.
Les Réserves Naturelles
Les Réserves Naturelles sont créées par l’Etat, les Régions et la Collectivité territoriale de Corse et sont donc respectivement des Réserves Naturelles nationales, régionales ou de Corse. Elles sont gérées par des associations, des collectivités locales ou des établissements publics.
Les trois missions de ces réserves sont :
- la protection des milieux naturels, des espèces animales et végétales qui en dépendent et du patrimoine géologique ;
- la gestion des sites ;
- la sensibilisation des publics.
Grâce à une réglementation adaptée au contexte local, leur champ d’investigation est large :
- reconstitution de populations animales ou végétales ou de leurs habitats ;
- conservation des jardins botaniques et arboretum constituant des réserves d’espèces végétales en voie de disparition, rares ou remarquables ;
- préservation des biotopes et de formations géologiques, géomorphologiques ou spéléologiques remarquables ;
- préservation ou constitution d’étapes sur les grandes voies de migration de la faune sauvage ;
- études scientifiques ou techniques indispensables au développement des connaissances humaines ;
- préservation des sites présentant un intérêt particulier pour l’étude de la vie et des premières activités humaines.
La Réserve Naturelle du territoire
Les Arrêtés de Protection de Biotope
L’arrêté de protection de biotope a pour objectif la préservation des milieux naturels nécessaires à l’alimentation, à la reproduction, au repos ou à la survie des espèces animales ou végétales protégées par la loi. Un biotope est une aire géographique bien délimitée, caractérisée par des conditions particulières (géologiques, hydrologiques, climatiques, sonores…).
Il peut arriver que le biotope soit constitué par un milieu artificiel (combles des églises, carrières), s’il est indispensable à la survie d’une espèce protégée. Cette réglementation vise donc le milieu de vie d’une espèce et non directement les espèces elles-mêmes.
C’est actuellement la procédure règlementaire la plus souple et la plus efficace pour préserver des secteurs menacés. Elle est particulièrement adaptée pour faire face à des situations d’urgence de destruction ou de modification sensible d’une zone.
Régis par les articles L. 411-1 et L. 411-2 et la circulaire du 27 juillet 1990 relative à la protection des biotopes nécessaires aux espèces vivant dans les milieux aquatiques, les arrêtés de protection de biotope sont pris par le Préfet de département. Cet arrêté établit, de manière adaptée à chaque situation, les mesures d’interdiction ou de réglementation des activités pouvant porter atteinte au milieu (et non aux espèces elles-mêmes relevant déjà d’une protection spécifique au titre de leur statut de protection) : pratique de l’escalade ou du vol libre pendant une période définie, circulation des véhicules à moteur, travail du sol, plantations…
L’arrêté peut interdire certaines activités, en soumettre d’autres à autorisation ou à limitation.
Les Arrêtés de Protection de Biotope du territoire
Les sites d’intérêt
Ces sites sont le siège de milieux possédant une richesse floristique et faunistique intéressante. Chaque site a ses particularités : le massif forestier ou la petite forêt dans lesquels il sera agréable de se balader le long des sentiers, les milieux humides : lieu de vie de nombreuses espèces animales et végétales qui ont régressé de 67% depuis le début du siècle du fait des activités humaines.
Certains de ces sites font partie du domaine public et sont accessibles à tous, d’autres ne le sont pas soit totalement ou partiellement.