La naissance de l’association
L’association est née en 1984 de la volonté des pêcheurs de lutter contre la pollution de la Gère et de la Véga qui constataient
la mort de nombreuses truites dans ces cours d’eau. C’est sous le nom d’ “Association Viennoise des Pêcheurs contre la pollution”, déjà adhérente à la FRAPNA (Fédération Rhône-alpes de Protection de la Nature) qu’elle voit le jour. Elle est alors soutenue par la presse et certains élus.
La première opération fut le nettoyage de la Gère le 19 mai 1984 suivie d’actions d’informations et de sensibilisation pour tenter une prise de conscience des pouvoirs publics.
Premier Président : Victor ACCOSTA.
Siège social : Bar « Le Lafayette », puis chez André Cotton et enfin dans un local prêté par la mairie de Vienne.
L’association devient comité
En 1991, l’association prend le nom de ”Comité Gère Vivante”. Le maire de Pont-Evêque, conscient de l’intérêt de l’association décide de l’installer dans l’ancienne gendarmerie.
Président : Michel ANTONOFF
L’Association possède un nouveau siège social.
Siège social : Ancienne gendarmerie, 4 rue des Petits Potaches, Pont-Evêque
Le comité agit toujours pour la défense de la Gère, de ses affluents et de la Sévenne en menant des actions de lutte et de protection contre les pollutions, de sensibilisation des scolaires et du grand public aux problématiques environnementales, de découverte de la faune et de la flore des cours d’eau et de promotion d’aménagements piscicoles.
Il regroupe alors un noyau actif de bénévoles, un jeune objecteur de conscience et 250 adhérents et bénéficie de subventions du Conseil général de l’Isère et de la mairie de Vienne. Le territoire s’étend alors sur une trentaine de communes, soit 450 km2.
En 1994, l’association déménage au 2 rue Veyet, dans l’ancienne mairie de Pont-Evêque.
Siège social : 2 rue Veyet, Pont-Evêque
En 1995, l’association obtient son agrément de protection de la nature au titre de l’article L.160-1 du code de l’urbanisme et de l’article L.40 de la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature.
Première grande réussite : La collaboration avec le Syndicat Hydraulique des 4 vallées
Ce syndicat a participé à l’amélioration de la qualité des eaux des rivières du bassin versant.
En 1998, le premier salarié est embauché grâce au dispositif « emplois-jeunes » dont les missions portent principalement sur l’animation.
En 1999, le comité Gère Vivante se choisit un emblème, le Martin-Pêcheur.
En 2001, l’association modifie ses statuts.
Président : Denis DELOCHE
En 2003, l’arrivée d’un nouveau salarié permet le développement du pôle « Étude du patrimoine naturel ». Le pôle « Animation » sera alors prise en charge grâce à une nouvelle embauche en 2006.
Le syndicat hydraulique des 4 Vallées a participé à l’amélioration de la qualité des eaux des rivières du bassin versant et la signature du premier contrat de rivière (1995-2001) a permis à l’association d’élargir son champ d’action, en proposant des sorties nature au jeune public avec l’aide du directeur de la FRAPNA et de l’objecteur de conscience de l’association (jeune effectuant son Service National obligatoire auprès d’une association reconnue d’utilité publique).
Voici quelques illustrations des infrastructures mises en place grâce à cette collaboration.
Un nouveau tournant pour le Comité
En décembre 2006, le Comité devient « Association Gère Vivante ».
Président : Denis DELOCHE
Siège social : 4 rue Veyet, Pont-Evêque
Les années qui suivent permettent à l’association d’élargir ses domaines de compétences.
L‘association Gère Vivante élargit ses domaines de compétences. Elle s’attache à réaliser des inventaires écologiques, elle intervient dans la gestion des espaces naturels et la rédaction de plans locaux d’urbanismes et du schéma de cohérence territoriale, elle développe l’éducation à l’environnement et mène des actions de protection des milieux.
Les articles suivants illustrent les actions de Gère Vivante au cours des années 2007 à 2009 et de son rôle dans le milieu de la protection de la nature.
Quatre années plus tard, le Groupe Mycologique de Vienne/Roussillon fusionne avec l’association, qui change de siège social nouvellement situé dans l’ancien centre de tri de la poste. L’association développe donc une section mycologique, qui travaille à augmenter ses connaissances dans ce domaine.
Les années 2010-2011 : deux horizons bien différents
L’année 2010 est difficile pour l’association qui compte alors 106 adhérents et adhère elle-même à différents réseaux : Éducation Nature et Environnement (Rene), Patrimoine Naturel (RPN), Veille Ecologique (ReVe). Malgré une forte activité et des actions reconnues par les pouvoirs publics, le déficit de l’année antérieure est difficile à combler et le manque de subventions mettent en péril la pérennité de l’association.
Un an plus tard, la signature de la convention d’objectifs pluriannuelle avec le Conseil général de l’Isère concernant la réalisation d’une étude écologique sur les affluents du Rhône permet à l’association de repartir du bon pied, sans compter l’aide active des bénévoles. L’association voit également son nombre d’adhérents augmenter à 144 personnes.
En 2012, une troisième salariée est embauchée en tant que Chargée d’études.
L’association compte 135 adhérents en 2012 et 119 adhérents en 2013.
La réflexion sur une nouvelle identité est bien entamée, car le nom de l’association semble “restrictif” étant donnée qu’elle est fortement liée à la rivière qui lui a donné son nom.
Les 30 ans de l’association
L’année 2014 est marquée par de nombreux changements pour l’association. A cette occasion, l’association a organisé une journée marquée par l’Assemblée générale extraordinaire le matin suivie d’animations et d’un repas le soir.
L’association a alors affiché sa nouvelle identité en cohérence avec la diversification de ses activités et l’élargissement de son territoire.